mardi 25 mars 2014

Étienne Chouard - Conférence sur la création monétaire

L’endettement de la puissance publique auprès d’acteurs privés n’est pourtant pas du tout une fatalité, la dette publique n'est pas inévitable : la dette publique est une prison financière non nécessaire, une camisole de force politique bien rôdée depuis des décennies dans les pays pauvres, voulue désormais par nos prétendus "représentants", notamment à travers l’article 104 du traité de Maastricht qui interdit aux États de créer la monnaie dont ils ont besoin pour financer les besoins publics.
C’est une sorte de « hara-kiri monétaire » par lequel les États s’imposent d’emprunter ces sommes auprès de prêteurs privés, moyennant un intérêt exorbitant, à la source d’une dette folle qui va finir par asphyxier les États et qui, finalement, nous interdit déjà toute politique publique volontariste.
On dirait même que c’est le but des prétendus "libéraux" : objectif = des États ruinés pour interdire toute relance keynésienne (qui serait favorable aux travailleurs et défavorable aux rentiers).


Alors, puisque nos "représentants" ne nous protègent plus sur ce point essentiel, écrire nous-mêmes une Constitution d’origine Citoyenne semble bien le seul moyen de reprendre le contrôle public de la monnaie

Étienne Chouard - conférence sur la création... par culture-libre

Reprendre le contrôle de la monnaie

C’est incroyable, vraiment incroyable : nos gouvernements ont abandonné la création monétaire aux banques privées. Nos prétendus "représentants" se sont même interdit à eux-mêmes de créer l'argent nécessaire au financement des besoins publics ! Cela entraîne, on va le voir, une dette publique extravagante et un chômage insupportable, mais aussi une dramatique dépendance des responsables politique envers ceux qui les financent.

















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lundi 24 mars 2014

La question ukrainienne : une étape dans le processus de déconstruction du droit international par les puissances occidentales


Le droit international est le plus souvent passé sous silence, parce qu'il entrave une puissance politique ou privée. Lorsqu'il est invoqué, c'est parce qu'un État y trouve un intérêt. Les États-Unis, tout particulièrement, qui se refusent à la plupart des engagements multilatéraux, n'y font référence qu'à titre exceptionnel. C'est le cas à l'occasion de la crise ukrainienne, contrairement à la crise irakienne : les États-Unis s'étaient dispensés d'obtenir l'autorisation du Conseil de Sécurité pour recourir à la force armée, en violation d'une disposition majeure de la Charte des Nations Unies.