L’endettement de la puissance publique auprès d’acteurs privés n’est
pourtant pas du tout une fatalité, la dette publique n'est pas
inévitable : la dette publique est une prison financière non
nécessaire, une camisole de force politique bien rôdée depuis des
décennies dans les pays pauvres, voulue désormais par nos prétendus
"représentants", notamment à travers l’article 104 du traité de
Maastricht qui interdit aux États de créer la monnaie dont ils ont
besoin pour financer les besoins publics.
C’est une sorte de « hara-kiri monétaire » par lequel les États
s’imposent d’emprunter ces sommes auprès de prêteurs privés, moyennant
un intérêt exorbitant, à la source d’une dette folle qui va finir par
asphyxier les États et qui, finalement, nous interdit déjà toute
politique publique volontariste.
On dirait même que c’est le but des prétendus "libéraux" : objectif =
des États ruinés pour interdire toute relance keynésienne (qui serait
favorable aux travailleurs et défavorable aux rentiers).
Alors, puisque nos "représentants" ne nous protègent plus sur ce
point essentiel, écrire nous-mêmes une Constitution d’origine Citoyenne
semble bien le seul moyen de reprendre le contrôle public de la monnaie
Étienne Chouard - conférence sur la création... par culture-libre
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